Collection-étrange

 

Quelle collection ai-je en ma possession? Quelles choses ai-je accumulé au fil du temps pour en réaliser une collection à la fois singulière et personnelle?

Ce sont les questions principales que je me suis posé avant de répondre à ce thème. La réponse m’a paru assez évidente. En tant qu’étudiants, en tant qu’artistes, notre collection la plus fournie et la plus personnelle est sans l’ombre d’un doute nos propres travaux ainsi que nos propres recherches que nous avons peaufiné et réalisé ces dernières années à l’université.

Pour ma part, ma collection se révèle être très personnelle. Il s’agit de mes recherches sur ma démarche de l’[A]fonctionnel, qui consiste à concevoir des objets, des structures et des espaces avec et dans lesquels il nous serait impossible d’interagir de façon viable ou banale. Par exemple, une maison sans aucun mur pour délimiter les pièces viendrait supprimer tout espace d’intimité, des chaises sur lesquelles on ne pourrait s’asseoir (voir premier sujet —>…) ou encore une maison qui tournerait à sur elle même sur plusieurs niveaux aléatoirement, divisant ainsi toutes les pièces et les mélangeant. C’est en cela que ma collection se révèle étrange. Garder, accumuler des projets aux objectifs néfastes et totalement inutilisables (et donc inutiles).

Mais une collection, quelle qu’elle soit, a-t-elle réellement besoin d’être constituée d’objets ou autres entités qui servent? Je considère que, pour répondre à ce thème, La collection est avant tout contemplation.

Pour ce projet, je n’ai pas de références précises, si ce n’est les artistes qui ont travaillé sur la même thématique que moi de l’objet. se référer aux inspirations du premier sujet du second semestre: Au Nom de l’Art.